Interview Mikaël Priol – Construire une entreprise qui tourne sans nous
Mikaël a tant à nous apprendre : son parcours, son mindset, tout ce qu’il a mis en place pour pouvoir gérer une entreprise de plusieurs dizaines d’employés tout en pouvant visiter 12 pays par an !
Il nous explique dans ce podcast ce qu’il a fait pour que sa boite puisse tourner… sans lui.
Voici le lien vers un de ses sites : www.netlinking.fr
Voici la transcription de cette vidéo :
Stéphane : Salut Mikaël, ça va aujourd’hui?
Mikaël : Bonjour Stéphane, je vais bien, merci.
Stéphane : Voilà, donc moi j’ai besoin d’entendre ton expérience, parce que je crois que tu as découvert il y’a quelques années, comment dire…
Mikaël : Un secret ?
Stéphane : Peut-être un secret parce que, quelque part, oui, tu arrives à gérer ta boite à distance, tu visites 12 pays par an depuis plusieurs années et ce qui va continuer, alors que ta boite marche, et elle est allée en forte progression internationale, moi je trouve ça incroyable, et d’après ce que j’ai compris, ça serait accessible à quasiment tout le monde à condition bien sûr de trouver la bonne recette, tu as fait comment ?
Mikaël : Alors, oui, les bonnes recettes existent, il y’a plein de bouquins qui en parlent et puis quand on les lit elles semblent toutes évidentes à chacun, le problème c’est de les mettre en application, et à titre personnel, ce qui m’a permis de les mettre en application c’est le business coaching. Il y’a quelques années, pas mal maintenant, peut être 6 ans… J’ai fait une rencontre qui a changé ma vie.
J’ai rencontré Jean-Yves David qui est coach ‘Action Coach’, c’est une franchise internationale, y’a plus de 1200 Action Coachs dans le monde, je crois que tu en connais un également, hein?
Stéphane : Oui, moi j’ai rencontré Jimmy Beteau et j’ai même fait un séminaire de 2 jours avec lui et quelques dizaines de personnes, on s’est isolé et ça a été vraiment extrêmement intéressant, surtout que moi il m’a demandé d’ailleurs de faire une conférence sur la visibilité. J’ai donné un peu de mon temps et de mon expertise aux personnes présentes mais j’en ai reçu et beaucoup en échange et j’ai commencé à toucher du doigt la méthode action coach qui m’a l’air, pour le coup, très concrète et tu as raison, c’est difficile à mettre en oeuvre au début parce qu’on est un peu tout seul, et pris par beaucoup de choses, enfin, il faut y aller, quoi.
Mikaël : Alors, j’ai fait un peu comme toi. J’ai commencé alors j’étais hyper sceptique, complètement allergique à tout ce qui était coaching, de par le fait que mes parents accompagnaient des grands dirigeants et parlaient de coaching et pour moi, ça me semblait du ‘bullshit’ quand j’étais jeune, et j’ai été voir un premier séminaire de journalistes par curiosité, par respect, par intérêt pour ce qu’il fait, et derrière, un peu comme toi, la première fois où j’y étais, c’était une journée de ce qu’ils appellent un « croissance club », et c’était la première fois depuis des années que je coupais mon téléphone portable. Voilà, j’ai arrêté d’être esclave de mon entreprise, de mon business, effectivement, ils nous présentent la méthodologie basée sur les 5 leviers et ainsi de suite, pleins d’infos, on sort avec un plan d’action, avec tout un tas de choses, mais c’est trop dense.
Finalement, des « croissances clubs » j’ai du en faire 10 ou 15, même si le schéma est très similaire à chaque fois, mais à chaque fois on apprend de nouvelles choses, parce qu’en fait, notre esprit s’ouvre à d’autres aspects, on progresse dans le business, et puis à chaque fois surtout, ça donne un temps, c’est à dire qu’on prend une journée pour se poser et à penser à son business et c’est hyper constructif. Alors, je suis allé beaucoup plus loin, j’ai fait, euh, moi je vais tous les ans en Angleterre, cette année, il y’a le coronavirus alors ça sera pour l’année prochaine.
Voilà, on a des conférences exceptionnelles, et puis derrière, y’a aussi le Action Coach, il y’a Brad Sugars qui est le fondateur de la franchise, qui est un coach exceptionnel également.
Stéphane : Je me demandais moi comment devenir action coach ça coûte je crois 50 000€ à 60 000€ pour une personne de se faire former pour devenir action coach -ça si je ne fais pas d’erreur-.
Mikaël : C’est quelque chose dans cet ordre de grandeur.
Stéphane : Ca va alors prendre des mois, évidemment en Angleterre il y’a des conférencier de niveau international, il y’a même un ex prix Nobel de la paix qui devait venir en Avril là, incroyable, ils m’ont tous dit: j’ai fait cet investissement parce que c’est rentable c’est à dire que je trouve des clients, heureux, et c’est récurrent, et puis voilà, c’est plutôt bien payé, mais ce n’est pas sujet, le sujet c’est justement est-ce que cette méthode est enfin une bonne méthode parce qu’il y a de tout, et là il semble que oui, moi tout ce que j’en ai vu franchement c’est hyper constructif.
Mikaël : Alors je vais faire une petite parenthèse sur ce que tu disais sur devenir coach, action coach dans le monde fonctionne très très bien particulièrement en Angleterre, il y a 6 ans fonctionnait assez bien en France et puis elle était en perte de vitesse est en train de repartir sur l’impulsion d’une nouvelle équipe.
Ils avaient fait une erreur stratégique. C’est lié à l’équipe du master franchisé de l’époque, où ils ont essayé de recruter des coachs à tour de bras quand même avec des éléments sélectifs, mais pas suffisamment sélectifs, et maintenant, ils ont complètement recadré des coachs existants actuellement sont des personnes avec une vraie expérience soit entrepreneuriale ou soit le top management dans de grosses boites avec une volonté de transmettre et d’accompagner qui est un sacerdoce, puis, ils ont également une capacité commerciale je pense, parce qu’ils sont sensés quelque part monter un business qui leur permet de développer une clientèle, et effectivement, moi je suis souvent en séminaire avec les principaux coachs de France, et ce sont des gars qui ont du plaisir à vivre pour un métier passionnant parce qu’ils accompagnent leurs clients à développer leur business et puis c’est pas des pompiers, c’est des gens qui sont là pour, enfin, quand je dis ça, moi j’ai déjà en tête 2 expériences sur lesquelles m’avait fait intervenir mon coach pour des clients à lui, des personnes qui voulaient céder leurs boites, la boite fonctionnait pas exceptionnellement bien, voir même était en déficit, il les a accompagné à mettre un plan d’action, pour faire comme ce qu’il disait à l’époque ‘habiller la mariée’.
Et effectivement, on les a accompagné à mettre en place un plan marketing pour retrouver une rentabilité à l’entreprise, restructurer les équipes, et pour pouvoir vendre et céder l’entreprise dans de bonnes conditions, donc typiquement voilà la porte pour avoir un business coach, mais ne se limite pas à ça.
Moi pour moi, je te disais j’ai commencé à aller à des séminaires comme ça, à m’intéresser, puis un moment j’ai franchi le pas, et j’ai décidé de passer en coaching hebdomadaire, donc c’est un vrai budget, c’est un investissement, et je tiens au terme d’investissement, parce que tu vas le comprendre tout de suite: c’est une dépense mais c’est une dépense qui va rapporter pour l’entreprise.
Pour mon cas, en fait, j’ai des facilités commerciales, je trouve assez facilement des clients, je passe bien, voilà, j’ai plus de preuves à faire dessus dans tous les cas c’est un constat que je peux faire dans mes différents business et puis mon coach m’a fait prendre conscience qu’il était finalement plus facile de conserver ses clients que d’aller en chercher des nouveaux, alors comme j’avais des facilités commerciales, pour moi ce qui n’était pas trop un problème, même si en plus, je m’entends bien avec mes clients, souvent ce sont des amis on a de très bonnes relations, et quand je fais quelques chose j’aime bien le faire à fond ; et finalement je me suis dit ok je vais l’écouter, alors j’avais mis en place des KPI, et puis j’ai décidé que je vais aller voir tous mes clients une fois par mois, donc c’était à l’époque qu’on était à (lance web ? ) donc et puis j’ai aussi filtré, j’ai pas insisté sur les clients qui n’avaient pas réellement d’intérêt pour mon entreprise, et finalement, l’année où on a fait ça on a doublé de chiffre d’affaires en n’ayant pas plus de clients.
Voilà le type d’investissement que m’a apporté le coaching, bien sûr il y’en a énormément d’autres, tu en donnais en introduction, ça m’a permis aussi de réfléchir sur ce que je voulais faire dans ma vie, passer du temps pour moi, m’organiser, et effectivement par exemple, c’est cette réflexion qui m’a permis d’avoir, le coaching qui m’a fait décider, mettre en place, l’objectif personnel, qui est de visiter tous les pays du monde avec un plan d’action, même un KPI , et me voilà, je visite 12 pays tous les ans, pour être sûr d’arriver à mon objectif.
Stéphane : Behn écoute, super, franchement, c’est, pour moi, fondamental, en se rend pas compte à quel point on gagne en se faisant coacher tant qu’on ne l’a pas fait, encore une fois, c’est comme d’habitude quoi, il faut tester les choses, il faut être ouvert d’esprit, prendre un petit risque, investir, se donner à fond, travailler, remettre tout sur le métier, repartir, et puis c’est comme ça qu’on avance, si on reste tout seul…
Mikaël : Alors, juste un petit point, quand même, je pense que tout le monde n’est pas prêt et apte à être coaché, est ce qu’il y’a de bien c’est que les coachs ont cette capacité à identifier si les gens le sont réellement.
J’ai déjà rencontré des gens et je me suis dit : cette personne, elle a besoin d’être coachée, mais finalement la personne n’est pas prête, voilà, donc les coachs sont capable d’identifier, ils vont pas pousser quelqu’un à faire du coaching s’ils sentent qu’il n’y a pas d’intérêt.
Stéphane : Merci pour cette info. Super, Mickaël j’espère qu’on se reverra, et prends soin de toi ! A bientôt !
Mikaël : Merci, ciao, bonne journée!